1ere course en famille

Notre objectif pour les prochaines années c'est de faire de l'exercice en famille, donner le goût aux enfants de bouger. Pas toujours facile, car ils ne sont pas du même niveau et pas aussi habile que leur mère (!) ou en forme comme leur père(!).  Mais bon, la génétique devrait embarquer un moment donné. :)

Nous avons participé à la course Terry Fox. Je ne connaissais pas cet évènement...ça se déroule au Québec? Bref, la fondation Terry Fox invite les gens à courir en famille ou amis pour amasser des fonds pour la recherche sur le cancer. À Nanaimo, c'était une petite course de 2 ou 5 km.

Je me rappelle de Terry Fox. Il a entreprit son marathon de l'espoir en avril 1980. Je me rappelle encore de le voir courir avec une jambe de robot...à 5 ans ça m'impressionnait beaucoup. Je comprenais l'effort et admirais son périple.  En allant lire sur sa vie (merci internet)... je suis encore plus impressionnée: Il a couru 153 jours, une moyenne de 37.5 km par jour!!! Les distances me sont plus réelles qu'à 5 ans.  Ça fait mal courir, après 10 km, imaginez 37.5, chaque jour, avec une prothèse qui doit frotter pas mal...c'est jamais un fit parfait ces prothèses là...surtout en 1980...quel courage. À ce qu'il parait, ce n'était pas un plaignard et il ne trouvait pas sa situation injuste...¨« Je ne crois pas que c’est injuste. C’est ça, le cancer. Je ne suis pas le seul, ça peut arriver à tout le monde. Je ne suis pas un cas particulier. Ceci ne fait qu’intensifier et donner plus de sens à ce que j’ai fait. Ça va inspirer plus de gens. J’aimerais seulement que les gens comprennent que tout est possible, qu’il suffit d’essayer, que les rêves peuvent se réaliser pour peu qu’on essaie. »
Soupir... C'est beau. 

Donc, ce jeune homme est mort à 22 ans sans avoir pu compléter sa course. Saviez vous qu'un autre amputé du nom de Steve Fonyo a terminé la course de Terry? Bravo.

Nous avons couru, donc en ce 14 septembre, pour  (contre) le cancer.
Nous avons couru pour Gilles, le père de Simon et le grand-père des enfants. Et pour tous les autres.

Nous avions choisi le 2 km.

Loric est parti seul en avant.

Isaac et Simon à la suite.

Maëlle et moi en dernier. 

Faut comprendre que les 2 premières courses de Maëlle n'ont pas super bien été. On est fier d'eux, on met des photos sur facebook mais en fait elle avait pleuré ou chialé tout le long. (ne pas toujours croire les photos de facebook...on les choisi!)

Alors, cette fois, j'ai eu une approche différente avec la chialeuse. Je lui ai dit: Maëlle, je vais te suivre. Quand tu veux courir, on court. Quand tu veux marcher, on marche. Nous allons le faire ensemble.

Quelle belle attitude! Ça a terriblement bien fonctionné! Elle a fait cela comme une championne. À cet âge là, ça jog pas...ça sprint et ça marche...c'est des intervalles! Quelques fois, j'avais du retard...je la suivais pas de si près!!

Isaac a eu une crampe...chialage...puis orgueil: voulant pas finir après sa soeur...dernier effort et ouf!

Loric était donc en avant et suivait les gens. Nous sommes arrivés à la fin...il n'était pas là...ah bon...

Ben il s'était trompé de chemin, il a simplement suivi le peloton...sans trop comprendre les indications d'un monsieur qui pointait 2 choix :2 ou 5 km... 

Alors il a fait le plus long 2 km de sa vie!! Bravo!

Sa première course de 5 km!! Et il n'était pas trop fatigué..il trouvait juste cela long.

On a bien rigolé, mais il était super fier!

C'était bien de voir les familles, les jeunes et moins jeunes. Même l'équipe de basket féminine de l'université était là et l'équipe de hockey (junior majeur?) les ¨clippers¨. Belle idée de les impliquer dans les évènements de la ville comme cela. J'ai même rencontré un jeune joueur qui m'a redonné confiance en notre jeunesse...oui j'avoue, j'ai des préjugés concernant les joueurs de hockey...désolée

Il était poli, avait de l'assurance sans arrogance, regardait dans les yeux en parlant avec un vocabulaire tout à fait adéquat (!). Même qu'à un certain moment, un petit gars de 3 ans a foncé sur une vieille dame avec son vélo (pas de pédales...incapable de s'arrêter). Ben le jeune homme en question est allé tout de suite réconforter le petit garçon et quand les parents sont arrivés, il est allé voir la dame pour s'informer si elle était correcte et avait besoin de quelque chose...C'était beau. Belle initiative qui ressort de l'ordinaire...D'ailleurs, ses collègues le regardait avec les mains dans les poches, entre 2 blagues sur l'accident (ben non, j'imagine qu'ils ne blaguaient pas, mais ils avaient les mains dans les poches...)